Ça y est, nous avons reçu les lettres de l’inspection d’académie, avec les dates pour les contrôles pédagogiques de mes deux enfants niveau collège… Alors voici comment en trois semaines, nous allons nous préparer à l’inspection, cet entretien qui mine de rien reste déterminant pour la poursuite de l’IEF et surtout pour notre tranquillité au quotidien !
Le contrôle pédagogique, on connaît déjà…
Ce n’est pas le premier pour nous, et même niveau collège, c’est déjà le troisième pour mon Grand (il a 13 ans et demi). Par contre ce sera le premier pour sa soeur de presque 12 ans, niveau sixième, qui se déroulera au collège. C’est une étape qui l’intéresse particulièrement, car justement elle a choisi de faire sa rentrée en 5e au collège l’an prochain !
Jusque là, nous avons eu des contrôles pédagogiques à la maison, dans les bureaux de l’Inspection d’Académie, et au collège. Nous savons que cela peut changer du tout au tout d’une fois sur l’autre, donc nous préférons nous sentir prêts ! Et avec les nouvelles directives, on ne sait pas trop à quoi s’attendre…
Se préparer à l’inspection, c’est déjà faire un bilan.
C’est la première partie de notre préparation. Eh bien oui, je reconnais, je ne suis pas assidue dans les notes sur les activités de mes enfants au jour le jour !
En début d’année, pleine de bonnes résolutions, je tiens la cadence, mais il faut reconnaître que pour 4 enfants de niveaux différents, c’est un peu chaud. Et surtout, pas passionnant, et vite chronophage. Donc, comme chaque année, je laisse tomber et me réveille au moment où je tiens la convocation pour l’inspection entre les mains !
Donc, je disais, le bilan. Je sors mon grand classeur, avec les Socles communs imprimés pour chaque enfant. Je commence par le plus grand, et je coche chaque item, en donnant des références ou exemples dans les cases correspondantes. (je t’explique tout le mode d’emploi sans ma mini-formation le Socle Commun à portée de main, avec le document à remplir)
Et je note sur un papier à côté (oui, j’aime bien les papiers volants, qu’on perd après…) toutes les cases où je n’ai pas trop su quoi mettre. Celles pour lesquelles aucune activité travaillée ne correspond, celles où évidemment il y a eu impasse.
Ce premier bilan nous permet de voir les points forts, et les oublis ou points « pas encore abordés ». Une étape indispensable pour bien se préparer à l’inspection.
Ensuite, rapide analyse de la situation.
Notre tableau est à 3/4 rempli, c’est bien. Déjà, on se sent mieux. Maintenant, d’où viennent ces trous ? C’est le moment de réfléchir. Plusieurs situations sont possibles.
1/ Mon enfant est en début de cycle.
Du coup, il est assez normal qu’il n’ait pas tout abordé en à peine une année scolaire (en 6 mois en moyenne), et c’est au fil des mois et des années qu’il remplira gentiment toutes les cases. Donc si des éléments n’ont pas encore été vus ou abordés, pas de panique, c’est normal et ça se défend auprès de l’inspecteur. Cool.
2/ On a prévu de l’aborder plus tard.
Ça arrive, par exemple pour ce qui est des sciences, ou des matières artistiques, ou de la géographie… Certaines personnes planifient par exemple de parler sciences spécialement le mois de la fête de la science, et n’éprouvent ni l’envie ni le besoin d’en faire en dehors. Du coup, si l’inspection arrive avant, il faudrait reparler du travail fait au moment de la fête de la science de l’an dernier… Ou bien expliquer ce qui est prévu pour la prochaine session de travail.
De même, on peut prévoir d’aborder l’Histoire au moment d’un voyage, ou l’éducation civique au moment des élections… Il faut donc prévoir un argumentaire si c’est nécessaire.
3/ Ça ne l’intéresse pas.
Ben oui, malgré sa curiosité naturelle, ton enfant ne s’intéresse peut-être pas aux fleuves et massifs montagneux de France, ni à l’appel du Général de Gaulle… Il y a un âge pour tout, et respecter les intérêts de l’enfant est une pédagogie tout à fait respectable.
Malgré cela, les items du Socle Commun n’indiquent pas un programme à étudier et apprendre, mais bien des notions et approches qui doivent être abordées d’une façon ou d’une autre, et même transversalement.
De ce fait, l’excuse « ça ne l’intéresse pas » risque de mal passer au niveau du contrôle pédagogique… La question de l’inspecteur est plutôt : « Que ça l’intéresse ou non, qu’avez-vous mis en place pour éveiller sa curiosité dans ce domaine ? »
4/ Oups ! On a juste oublié…
Ça, c’est souvent mon cas de figure préféré ! Oui, cette année par exemple je vois que mon Grand n’a pas de création « artistique » à présenter. L’an dernier, il avait fait des stages de dessin animé, de BD, et travaillé autour de la Joconde. Et cette année, rien. C’est tout, c’est comme ça…
Ma fille a peu travaillé autour des sciences. Elle a fait beaucoup de géographie, d’histoire, de maths… et on a un peu zappé les sciences. On s’en aperçoit au moment de ce bilan.
Il reste quelques semaines pour se préparer avant l’inspection !
Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
On travaille sur ce qui a été oublié ! En 3 semaines, on a le temps de fair un ou deux petits projets, tout beaux et bien ficelés. Le temps d’aller voir un musée dans le coin, de faire une création artistique, quelques expériences scientifiques…
Surtout, laisser des traces écrites !
C’est ce qu’a choisi de faire mon Grand cette année. Nous parlons facilement de sciences avec lui, et il s’intéresse à la physique depuis qu’il est petit. Mais, on a rarement des traces écrites de nos discussions… Du coup, il a décidé de faire des fiches avec les grandes notions de physique qu’il a abordées, les définitions, et peut-être même des petits schémas explicatifs. Parfait !
On refait une ou deux rédactions, histoire de se sentir à l’aise si l’inspecteur leur demande d’écrire librement (ce qui avait été demandé lors des deux dernières inspections). Une ou deux dictées si besoin, des exercices de maths… des révisions, quoi, mais à l’écrit !
Un petit rangement bien pensé.
Préparer l’inspection, c’est aussi préparer les supports et cahiers à présenter pour le jour J. Pour nous, cela consiste en :
- le classeur Socle commun, avec les tableaux bien remplis (et complétés si on a fait de nouvelles activités rentrant dans les cases !)
- le classeur de chacun, avec les travaux « formels » triés par matière. (Orthographe, grammaire, conjugaisons, rédactions, maths, recherches)
- le classeur d’Histoire, qui contient des travaux mis en commun entre mes 4 enfants. Et les frises d’Histoire individuelles, chacun la sienne.
- notre livre de physique-chimie, drôlement bien fait, et qui nous sert de support de cours et d’exercices. Plus les fiches récapitulatives faites par mon grand.
- les cartes de géographie de l’Europe travaillées par ma fille, avec les capitales et les drapeaux de chaque pays.
- notre grammaire d’anglais, et les fiches de vocabulaire faites par les enfants.
- le cahier de maths de mon Grand, déjà presque fini !
- et la liste des lectures des enfants, et des sorties faites depuis la dernière inspection : spectacles, visites de monuments, musées, paysages…
Et nous voilà fin prêts !
Finalement, ce n’était pas si compliqué 😉
Et toi, tu as des trucs particuliers pour que l’inspection se passe au mieux ? Partage les dans les commentaires !
Merci pour tous ces éléments. Après 3 ans d’IEF niveau collège sans inspection, c’est notre tour ! Alors c’est parti pour la constitution d’un classeur « socle commun ». Heureusement, il y a des traces écrites de ces trois années.
Bonne journée
Gabriel
Alors alors ça s’est passé comment? Des bisous de nous à vous, idem 1ere inspection IEF au collège pour A. comme A. On vient de repousser notre 6ème inspection pour covid. Urgh. Bien loin le temps de Bellevue ♡