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Apprendre l’orthographe… en apprenant l’anglais !

Comment j’ai découvert qu’il n’était jamais trop tard pour apprendre l’orthographe… Et comment je n’aurais jamais pensé qui ça puisse se faire en apprenant l’anglais !

L’orthographe, trop souvent un cauchemar…

Mon fils M n’a jamais trop aimé écrire. Déjà petit, il n’aimait pas dessiner. Pour les lettres, ce n’était pas plus emballant… Lire, ça allait, même plutôt bien, mais vraiment écrire était un calvaire pour lui. Sincèrement, je n’ai pas cherché à le forcer, à lui en demander plus : je pensais bien qu’un jour ou l’autre il devrait s’y mettre.

Il s’y est mis, effectivement, vers 8 ans, mais toujours sans plaisir. Il était concentré à former ses mots, une lettre après l’autre, et composait ses mots phonétiquement. En lisant à voix haute, on voyait ce qu’il voulait dire, mais chaque mot comportait entre une et trois fautes !

Pour l’aider à progresser en orthographe, je lui ai fait travailler tout ce que j’avais en mon répertoire. Les familles de mots : il pouvait en trouver plein à l’oral, mais l’orthographe ne rentrait pas à l’écrit. Les mots à apprendre par cœur, cela marchait sur quelques jours, puis plus rien. Des dessins avec des mots ayant une particularité commune : toujours bien à l’oral, mais oubli à l’écrit… Or le plus important, pour bien écrire, c’est l’écrit, non ?stylo plume d'un enfant qui apprend l'orthographe

Et puis il est passé en sixième, a repris l’instruction en famille, travaille beaucoup seul. Cela lui convient bien : maths et français sur des fichiers, anglais sur internet, culture générale dans des livres, et jeux vidéo à la bibliothèque.

Et un beau jour, le miracle eut lieu !

Un soir, il voulait envoyer un message pour poser une question à un membre de la famille. Il a donc allumé l’ordinateur, sa messagerie… et je le vois écrire en réfléchissant à chaque mot, et en se souvenant de leur orthographe ! J’étais scotchée. Comment en un mois, il avait pu mémoriser tous ces mots, alors que jusque là rien n’y faisait ?

Il m’a donné la réponse : « comme je travaille l’anglais sur l’application (« duolingo »), je dois écrire la traduction de ce que j’entends, et si je fais des fautes, ça compte faux. Alors je dois le refaire encore et encore, du coup maintenant je les sais. »

Bien sûr, je ne préconise pas de s’appuyer uniquement sur ce type de pratique, mais le fait est de constater que ça a marché. C’est probablement l’association des exercices « classiques » et de l’application qui ont donné le déclic, inespéré. En tous cas, depuis ce jour, l’orthographe de mon fils est en progression constante. Pas encore parfaite, n’exagérons rien, mais nettement améliorée !

Alors, je vous envoie un peu d’espoir à vous, parents qui vous inquiétez pour l’orthographe de votre enfant ! Il n’est jamais trop tard !

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Cet article a 2 commentaires

  1. helena le baron

    Ma fille Dyslexique sévère utilisé aussi duolingo et en effet elle a fait des progrès en français , bien obligé pour ne pas perdre ses petits coeur.

    1. Laetitia Plisson

      Ca aide pas mal pour la motivation !
      Merci pour ce partage d’expérience.

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