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Boscher ou Montessori, quelle méthode syllabique pour apprendre à lire ?

Apprendre à lire à votre enfant, qu’il ait 3, 4 ou 5 ans, est une étape fondamentale dans le développement de ses compétences. Et la méthode syllabique est l’une des plus appréciées pour sa logique et sa progression.

Au-delà de la méthode choisie, transmettre à nos enfants le goût de la lecture leur permet un enrichissement culturel sans limite.

++Je vous détaille les différentes méthodes pour apprendre à lire dans cet article, lisez-le tout de suite si ce n’est déjà fait !

Pourquoi apprendre à lire avec la méthode syllabique ?

Dans cet article, je vous parle plus en détail de la méthode syllabique. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que c’est la méthode qui me semble la plus logique pour apprendre à lire. J’ai personnellement appris à lire avec cette méthode, à la maison, alors que l’école me faisait apprendre avec la méthode globale. Et… je n’ai jamais compris comment les autres enfants ont pu apprendre à lire !

Donc si vous aussi, vous voulez accompagner votre enfant dans son apprentissage de la lecture, je ne peux que vous conseiller cette méthode. Encore faut-il savoir comment s’y prendre et laquelle choisir : c’est l’objet de cet article.

La méthode syllabique, qu’est-ce que c’est ?

La méthode syllabique est la plus ancienne et traditionnelle des méthodes pour apprendre à lire, et… la plus efficace aussi ? A chacun d’en juger.

C’est la méthode du B-A-BA. Vous savez, celle qui permet d’apprendre à lire en toute logique ! Chaque lettre produit un -ou des- son.s, et en associant deux lettres, on obtient des syllabes. En combinant les syllabes entre elles, on arrive à la lecture de mots. Tout simplement !

Voici plus en détail les étapes-clés de cette méthode.

La méthode syllabique en 3 étapes : 

Etape 1 : connaître les lettres

En premier lieu, votre enfant doit apprendre à reconnaître les lettres. C’est souvent ce qui est travaillé à l’école maternelle, dès 4 ans. Mais, vous pouvez tout aussi bien les montrer à votre enfant à la maison, dès qu’il commence à s’y intéresser.

La plupart du temps, les enfants apprennent à reconnaître les lettres en y associant leur nom. Attention ! Apprendre l’alphabet n’est pas forcément utile dès le début de l’apprentissage de la lecture ! Ce qui est important, c’est d’associer à chaque lettre un son. Connaître le nom de la lettre risque d’entraîner une confusion : pourquoi le G (qui se dit « jé ») fait « gu » ?

Mieux vaut de loin enseigner le son de la lettre directement à l’enfant. De cette façon, il pourra directement « lire » les lettres et comprendre leur association en syllabes plus rapidement !

++ Vous avez un aperçu de la présentation des lettres dans la pédagogie Montessori dans cet article.

Etape 2 : associer les lettres

Ensuite, l’association de deux lettres ensemble permet de créer des syllabes. En fonction de la pédagogie ou du manuel choisi, vous allez passer plus ou moins de temps sur cette partie. Certains enfants ont besoin d’y passer du temps, et s’amusent de créer des syllabes en associant toutes les lettres possibles. D’autres on envie très vite de donner du sens à leur lecture, et auront besoin de passer rapidement à la lecture de mots.

On ajoute de la difficulté : apprendre à lire les sons composés

Notre langue n’est pas formée que de syllabes simples, et c’est aussi le moment d’aborder les sons composés, ou les différents sons que peuvent faire certaines lettres. Quelques-unes des règles d’orthographe fondamentales…

Les sons composés peuvent être présentés un à un, ou trois par trois (ce qui est souvent le cas dans la pédagogie Montessori, qui utilise des « leçons en trois temps »)

Les premiers sons à présenter sont les plus courants : « ou « , « on », « ch », « in », « an » et « gn » .  Et les autres sons apparaîtront au fil des lectures de votre enfant, et lors de leçons thématiques.

Pour les différents sons d’une lettre, vous pouvez partir d’une leçon tirée d’un manuel de lecture, ou bien de l’observation de certains mots avec votre enfant. Par exemple, écrivez « ballon », « pompe », « tombe » , « ronde », « conte », « trompe », « pompon », « melon », « cochon », « confiture ». Observez ces mots avec votre enfant : certains sons « on » sont écrits avec un « m ». Pourquoi ? Quelles sont les lettres qui viennent après ?

Cette façon d’observer permet de mieux s’approprier les règles d’orthographe, parce qu’elles viennent de l’enfant et de ses observations, plutôt que d’une règle qu’il faut apprendre et appliquer.

Etape 3 : lire des mots

Une fois que l’enfant sait lire des syllabes « seules », on travaille avec lui l’association de ces syllabes pour arriver à la lecture des mots.

Cette étape est souvent associée à la seconde étape : car l’enfant qui ne lit que des syllabes vides de sens risque de se lasser rapidement.

En utilisant au début uniquement les syllabes que l’enfant a déjà rencontrées, vous lui proposerez de lire des mots, et de les associer à des images pour assurer sa bonne compréhension.

Bien sûr, les premiers mots sont des mots très simples, d’une à deux syllabes. Ce sont dans la mesure du possible des noms communs avec un sens concret : papa, mur, dé, sac…

De cette façon, l’enfant n’est pas mis en difficulté et on peut vérifier qu’il comprend bien le mot lu.

Parce que c’est là la clé de la lecture : passer de la simple association de lettres à la compréhension de ce qu’on lit : mot, puis phrase.

Votre enfant s’accroche à chaque lettre, les associe en syllabes puis arrive à lire le mot entier, réfléchit et… tout à coup, son visage s’éclaire : il a compris le mot !

C’est là que vous arrivez à un premier pallier dans l’apprentissage de la lecture. Tout n’est pas parfait, mais on peut le dire : votre enfant sait lire !

Choisir sa méthode syllabique : Boscher vs Montessori
Méthode Boscher ou Montessori ? A vous de choisir…

Les méthodes de lecture syllabique : Boscher vs Montessori

Il existe en librairie deux grandes méthodes d’apprentissage de la lecture syllabique : la méthode Boscher et la méthode Montessori.

Je n’ai pas d’a priori plus vers l’une que vers l’autre, chacune ayant des intérêts. Je vais simplement vous les expliquer, de façon à ce que vous puissiez choisir celle qui vous convient le mieux !

Methode Boscher : un classique pour apprendre à lire !

La méthode Boscher n’est pas simplement une méthode de lecture : elle y associe aussi le calcul, et l’écriture… Mais le livre unique « La journée des tout-petits » peut suffire comme méthode de lecture à part entière.

Attention, la première édition date de 1906 ! Et même s’il a été réédité de nombreuses fois, on a encore affaire à des images ou phrases qui sont un peu déconnectées de notre quotidien.

Cette méthode est très progressive : chaque page correspond à une leçon, et on ne passe à la suivante que lorsque la lecture des premiers sons et syllabes est fluide.

Rapidement, des mots et petites phrases sont proposées, avec des aides aux premières lectures : la lettre apprise est soulignée, ou colorée. Sur chaque page, on trouve aussi des syllabes à lire pour reprendre les leçons des pages précédentes.

La police de caractères choisie est la police scripte (celle utilisée le plus souvent dans les livres. Toutefois, un petit paragraphe est rédigé en cursive sur chaque page, pour habituer l’enfant à lire dans les deux polices. Ce paragraphe peut servir aussi de modèle pour l’écriture.

Les difficultés sont croissantes, et à la fin de la méthode quelques textes permettent à l’enfant de lire ses premières petites histoires !

J’aime beaucoup dans la méthode Boscher :

  • L’organisation progressive de la méthode, les rappels des leçons précédentes, la mise en page (une page par leçon).
  • Les images, même si elles sont parfois un peu vieillottes…
  • Une méthode simple et efficace !

J’aime moins :

  • Les polices utilisées : la police cursive est bien lisible, mais la police scripte est particulière, avec des sortes de « pleins et déliés » qui sont à mon avis difficiles à lire. (Du moins, cela me gênait un peu quand j’étais petite, et c’est très loin des nouvelles polices créées pour aider les enfants dyslexiques…)
  • La découpe des mots en syllabes, même si cela disparaît peu à peu au fil des leçons. Il s’agit d’une aide à la lecture, mais je suis toujours gênée de lire un mot avec un « blanc » entre deux syllabes : cela ne favorise pas l’apprentissage du découpage séquentiel des phrases à mon avis…
  • Une phrase particulièrement qui m’avait déjà étonnée quand j’étais petite, et qui est restée dans la méthode : « Toto a été têtu. Papa a tapé Toto. » No comment.

++ Vous pouvez vous faire un avis en feuilletant quelques pages de cette méthode chez l’éditeur directement en cliquant ici.

Apprendre à lire avec Montessori : une autre approche de la méthode syllabique.

Maria Montessori a choisi aussi la méthode syllabique pour accompagner les enfants vers la lecture. Toutefois, sa progression fait passer des lettres… aux mots, sans découpage en syllabes !

Une méthode syllabique sans syllabes ?

La méthode de lecture Montessori comprend deux grandes phases :

  • l’apprentissage des lettres, de leur forme et de leur son.
  • l’association des lettres pour la lecture de mots, et leur compréhension.

Pourquoi Maria Montessori ne passe pas par le découpage en syllabes ?

Parce qu’elle considère que tout ce travail d’analyse et de découpage des mots en séquences de plus petites unités est un travail d’écriture, et non de lecture. D’où le travail d’écriture avant même celui de lecture dans la pédagogie Montessori !

Ecriture et lecture s’apprennent en même temps.

apprendre à lire avec la méthode syllabique Montessori
Les lettres rugueuses, matériel Montessori bien connu pour apprendre à lire

Le matériel Montessori des lettres rugueuses a deux objectifs.

  • Il permet à l’enfant de reconnaître les lettres, et avec l’aide de l’adulte à apprendre leur son.
  • Il permet à l’enfant de s’entraîner à tracer les lettres, à acquérir le mouvement pour le reproduire ensuite sur une ardoise ou sur un cahier.

++ Pour lire mon article sur les lettres rugueuses, c’est par ici !

Dès que l’enfant connaît une dizaine de lettres, il peut commencer à écrire (eh oui, on écrit même avant de lire !). Seulement, comme il n’est pas encore assez à l’aise pour écrire directement avec un papier et un stylo, il utilise le matériel de l’alphabet mobile pour composer ses mots.

Grâce à ces lettres découpées en carton, en bois ou en plastique, il peut composer tous les mots qui l’inspirent ! Ce travail permet la décomposition, ou plutôt la recomposition du mot à partir de chaque son qui le compose.

Attention : l’enfant à ce stade écrit en phonétique : il n’est pas encore question de lui parler d’orthographe ! Cela viendra avec la lecture ; ici il en est à l’écriture spontanée.

Les sons composés arrivent aussi avec l’écriture.

C’est lorsque l’enfant écrit (avec l’alphabet mobile ou sur un papier) qu’il va rencontrer des difficultés pour faire certains sons. Comment écrire le « ou » de « doudou » ? Aucune lettre seule ne fait ce son.

C’est alors le moment de lui présenter l’association du « o » et du « u », qui font le son « ou ». La présentation des sons composés au moment où l’enfant en a besoin permet une bien meilleure assimilation de sa part. On est loin des leçons à apprendre par coeur : ces leçons sont une aide pratique au travail que l’enfant s’est imposé.

Petit à petit, l’enfant peut aussi écrire les mots des dictées muettes : des images représentant des mots simples, avec une évolution progressive des difficultés d’orthographe.

++ J’ai écrit un article qui présente le matériel des dictées muettes, vous pouvez le lire ici

Enfin la lecture arrive rapidement

Votre enfant connaît beaucoup de lettres, et les sons composés les plus communs. Il s’est entraîné à écrire, à composer des mots connus ou à en inventer. De cette façon, il a entraîné son cerveau, son oreille, son oeil et sa main à relier les sons, les mots et leur graphie.

Il est maintenant prêt pour la lecture !

Dans la pédagogie Montessori, on veille à ce que les premiers mots à lire soient des noms de choses concrètes, ou bien des billets d’ordres.

Les billets d’ordre sont des verbes à l’impératif, que vous allez écrire sur un bout de papier devant l’enfant, et lui donner à lire. La consigne est simple : il doit faire ce qui est écrit !

Vous pouvez donc inscrire des mots et petites phrases, comme « cours », « saute », « chante », « crie » ou « apporte une gomme »… Succès assuré !

Pour avancer dans la lecture, il va falloir aborder l’orthographe. Le matériel proposé dans la pédagogie Montessori est celui des boîtes des phonèmes.

Chaque pochette est dédiée à un son : « O », « IN », « Y »… A l’intérieur, on trouve toutes les graphies possibles de ce son et des livrets avec des exemples de mots utilisant chaque graphie. Pour chaque mot, la difficulté de lecture est imprimée en rouge, de façon à accompagner l’enfant dans cet apprentissage.

Une présentation de ce matériel est disponible dans cet article.

Une fois ce matériel travaillé, votre enfant sera capable de lire tous les mots et parfaite autonomie !

J’aime particulièrement dans la pédagogie Montessori :

  • Une progression structurée, alliant lecture et écriture.
  • Le passage par l’écriture qui permet de mieux assimiler les sons et la composition des mots.
  • Un matériel varié et attirant.

J’aime moins :

  • Beaucoup de matériel à fabriquer ou à acheter

En conclusion…

Apprendre à lire en suivant la méthode syllabique est une vraie aide pour votre enfant. Vous avez maintenant un aperçu des deux plus grandes méthodes de lecture syllabiques, à vous de faire votre choix !

Quelle méthode pour apprendre à lire ?
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Cet article a 10 commentaires

  1. Valérie

    L’approche Montessori en apprentissage de la lecture n’est pas syllabique mais bien phonémique et plurisensorielle

    1. Laetitia

      Bonjour Valérie,
      Je suis bien d’accord avec vous : on ne s’attarde pas sur les syllabes mais on avance rapidement vers les phonèmes. Le côté plurisensoriel avec le détour par l’écriture, bien sûr, les sens du toucher, de l’ouïe, le mouvement…
      Seulement les personnes qui sont à la recherche d’une méthode de lecture ne font pas nécessairement la différence entre « syllabique » et « phonémique » : d’où le titre de cet article qui peut paraître approximatif.
      Merci pour votre précision.

  2. Valérie

    Bonjour 🙂
    Merci de me laisser préciser, je trouve que c’est vraiment important. Ce n’est pas qu’on ne s’attarde pas sur les syllabes, on ne les travaille pas du tout. Et on n’avance pas rapidement sur les phonèmes, on commencera un travail sur le phonème, avec la conscience phonologique.
    L’adulte ne décrète jamais la syllabe, il ne dit jamais b et a, ba, soit l’enfant le découvre par lui même, soit il apprend à lire sans avoir besoin de passer par la syllabe, ne la découvrant qu’avec le travail de poésie, plus tard., en passant par la notion de « pied ».
    Le travail initial est un travail de discrimination du phonème, avec le jeu « je devine » (ou de conscience phonologique), que l’enfant va pratiquer jusqu’à être capable de discriminer suffisamment le phonème initial de nombreux mots et que le travail autour des lettres rugueuses ne soit pas fait dans un « vide » sensoriel.
    Expliquer ce qu’est une méthode phonémique est assez simple, même pour des personne n’en ayant jamais entendu parler 🙂 :
    Une méthode globale part du mot (ou même de la phrase) et apprend à l’enfant à reconnaître visuellement les mots à lire, sans entrer dans le code (association d’un son et d’une lettre). L’apprentissage se fait en retenant « par coeur » et visuellement, tous les mots lus. On travaille sur une devinette « visuelle » autour du sens.
    Une méthode syllabique donne le code (la lettre a fait le son « a », la lettre b fait le son « b » etc) et décrète l’association des lettres en syllabe part un apprentissage systématique (b et a ba, b et e be, puis b l et a bla etc…). Une syllabe étant une association de lettres se disant ensemble dans une seule émission de voix, comme : la, cri, ou encore brou. L’apprentissage se fait en partie par coeur en retenant les compositions des syllabes, en partie en stimulant la reconnaissance syllabique et le principe combinatoire (voyelles(s) + consonne(s) = syllabe), en les isolant artificiellement des mots. On travaille sur des syllabe isolées du sens avant d’accéder au mot.
    Une méthode semi globale associe des éléments des deux précédentes approches.
    Une méthode phonémique donne l’enfant la capacité à discriminer les phonèmes composant les mots, dans l’ordre où ils sont émis. Un phonème étant le plus petit son qui fait sens dans une langue, dans les mots prise et brise, « p » et « b » sont des phonèmes : ils permettent de différencier ces deux mots très proches. L’apprentissage se fait sur le sens, en prononçant les phonèmes associés aux lettres des mots lus et en reconnaissant le mot. Par exemple en lisant les sons associés aux lettres s a c et en reconnaissant le mot sac.
    L’approche Montessori a une spécificité supplémentaire, puisqu’elle propose le codage des mots avec des lettres mobiles, bien avant que l’enfant ne soit en capacité de les lire. La lecture ne vient qu’après, quand l’enfant a pratiqué le codage et en déduit, en associant les sons (phonèmes) aux lettres, le décodage son à son, puis la lecture, sans forcement passer par la syllabe : m o t o : c’est moto. L’enfant n’est jamais sollicité pour écrire des syllabes isolées, pas plus qu’il ne l’est pour en lire. La lecture est toujours faite en même temps sur le sens et le décodage en sons (phonèmes). C’est pcq il connait le mot sac, qu’il va le déchiffrer, et le retrouver dans son vocabulaire (en faisant « sonner les sons s a et c).
    Cordialement 🙂
    Valérie

    1. Laetitia

      Merci beaucoup pour ces explications et précisions. Je rectifierai mon article alors 😉

  3. kit calvayrac

    Commme je suis contente d’être tombée sur cet article! J’ai appris à lire avec la méthode Boscher et je savais lire avant d’entrer au cp! Une fois à l’école, confrontée à la méthode globale ce fut un réel choc! Je ne suis pas tombée sur la meilleure des maîtresse non plus car elle m’appelait madame je sais tout…et m’interdisais d’ouvrir la bouche. Mais aujourd’hui j’espère pouvoir apprendre à mes enfants la même méthode car elle est à mes yeux fantastique!!!

  4. VINCENT Françoise

    BOUJOUR.
    Pouvez vous me dire si la méthode BOSCHER peut convenir a un enfant DIAGNOSTIQUE TDAH.
    Charlie a du mal apparemment à apprendre l’alphabet etnstagne en section maternelle à 6 ans. j’ai intention de lui apprendre moi meme à lire et pourquoi pas écrire malgre sa laxité.
    Merci de m’aider dans ma démarche.

    1. Laetitia

      Bonjour Françoise,
      la méthode Boscher est une méthode syllabique, avec une progression précise, qui a l’avantage d’une prise en main facile. Si vous êtes à ‘aise avec cette méthode, elle peut être tout à fait adaptées à votre enfant. Le mieux serait que vous puissiez feuilleter la méthode, voir si la présentation vous plaît et si la progression vous paraît satisfaisante.
      Pour l’enfant TDAH, cette méthode peut convenir, tout comme la pédagogie Montessori. C’est surtout dans la présentation et l’accompagnement à la lecture que l’enjeu sera important, et dans le fait de l’aider petit à petit à avoir des temps d’attention et de concentration.

    2. Opale

      Les études actuelles montrent que les apprentissages phonologiques sont meilleures pour réduire les troubles dys.

      1. Laetitia

        Merci pour votre retour ! Pouvez-vous me donner les références des études que vous connaissez sur ce sujet ? Ca m’intéresse !

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